Le plus souvent en entretien, on s’intéresse au handicap en lui-même plutôt qu’à ces impacts.
Et c’est une erreur. 🙅
Lorsqu’on apprend que la personne a une reconnaissance de handicap, on s’interroge sur sa nature.
On se dit que ce serait plus rassurant d’avoir cette information pour s’adapter au mieux, éviter les impairs, pouvoir se préparer et mettre en place tout ce qu’il faut.
Mais les questions « quel est votre handicap ? » ou encore « quels sont vos problèmes de santé » ? sont interdites par la loi.
Du coup, on ne sait pas trop comment aborder le sujet du handicap. On ne veut pas être intrusif ou discriminant.
Et c’est comme cela que le sujet est parfois complètement évité et le malaise s’installe. 🤷
Mais en fait, ce n’est pas la nature du handicap qui est intéressante, mais les impacts de celui-ci.
Savoir qu’une personne est malvoyante ne vous suffira pas à savoir ce que cela entraine sur sa manière d’apprendre, de se déplacer, d’interagir…
Connaitre le nom exact de son problème visuel ne sera d’aucune utilité.
☝️ Par contre, s’intéresser à ses besoins est une approche plus constructive. Et pour ça, vous pouvez demander par exemple :
▪️ Votre handicap nécessite-t-il des adaptations pour vous aider à prendre pleinement votre place ou votre poste ?
▪️ Au quotidien, votre handicap a-t-il des impacts dont on devrait prendre compte ?
▪️ Souhaitez-vous nous partager des éléments particuliers pour que nous fonctionnons au mieux ensemble ?
▪️ Avez-vous des préférences pour notre mode de communication ?
▪️ Souhaitez-vous que nous voyions plus en détail les éléments qui pourraient être plus délicats pour vous ?
▪️ J’imagine que cela vous oblige à vous adapter et vous avez dû développer des compétences particulières ?
Pour une meilleure inclusivité dans vos équipes internes, n’hésitez pas à écrire à Claire CLARA pour organiser des ateliers de sensibilisation !